Bienvenue sur le blog de Jacques Bral

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Pour la seconde fois, huit ans après sa première rétrospective, le Salon d'Automne dans son édition de 2022 offrait ses cimaises à Jacques BRAL, cinéaste et plasticien qui nous a quittés le 17 janvier 2021. Un hommage somptueux conçu par sa fille, Léa,  laquelle a réuni une sélection d'œuvres révélant la diversité et la haute tenue de la production de l'artiste, peintre, dessinateur et sculpteur.

 

Nous avons eu l'occasion de souligner l'intensité plastique et l'univers onirique d'un art que l'on pourrait aisément rattacher à l'expressionnisme, qu'il s'agisse de la première école de Paris ou du groupe Cobra, mais dont la singularité aussi audacieuse que surprenante affirme crânement un langage qui n'appartient qu'à lui. Pour avoir eu cette chance de le connaître, nous pouvons témoigner de sa haute culture artistique : rien, de Lascaux à nos jours, ne lui était étranger !  La perméabilité de Jacques BRAL  à  l'art moderne et contemporain lui a permis de créer un code pictural unique où se croisent André Matisse pour la pureté de la ligne, le rôle primordial de la couleur et le souci décoratif, ceux de Cobra (Karel Appel) pour la distorsion des formes jusqu'au tragique, Picasso pour l'importance accordée aux rapports vide/espace dans des volumes clos, etc.  Mais alors, dans ce concert de partitions distinctes que l'on perçoit comme un fond sonore,  comment expliquer l'évidence d'une œuvre dont l'œil identifie immédiatement l'auteur ?

 

S'il appartient à toute création de conserver sa part de mystère, l'identité franco-iranienne de Jacques BRAL dénote sans conteste une inspiration orientale visuellement prégnante. Elle se décline tant dans la peinture où fleurissent arabesques et teintes les plus rutilantes, celles des miniatures persanes, tapis ou céramiques, que dans les dessins et les sculptures, ces dernières se présentant comme les lignes de dessins en volume. D'une virtuosité folle comme nous avons pu le constater de visu..., le corpus des dessins porte en lui l'écho lointain de cet art de la calligraphie ornementale propre à la culture persane. C'est bien ce  caractère calligraphique qui imprègne les sculptures de métal, à l'instar de cette Guitare qui suscita étonnement et admiration chez les visiteurs  du Salon d'Automne.  Certainement, la fusion de l'art occidental et de la mémoire de l'ancienne Perse résume selon nous le style innovant,  original et "pluriversel",  de Jacques BRAL.

 

Enfin, jamais le plasticien n'oublie le cinéaste ! L'auteur d'Extérieur nuit est toujours  présent dans les cadrages de ses peintures  où il ne cesse d'interroger notre quotidien. Le souffle puissamment poétique et l'univers onirique de ses films se déclinent au long de ses toiles.  A l'évidence le peintre, le poète et le cinéaste ne font qu'un. Un créateur essentiel pour éclairer, comprendre et magnifier les rêves et les cauchemars de notre présent !

 

Noël CoretPrésident du Salon d'Automne de 2004 à 2014

 

 

Découvrez quelques photos du vernissage :

Lors du Salon d'Automne 2021, qui s'est tenu à Paris du 28 au 31 octobre 2021, un hommage a été rendu à Jacques Bral :

Né à Téhéran en 1948, Jacques Bral commence à dessiner, frénétiquement, dès son plus jeune âge. Ses cahiers d’écoliers sont remplis de croquis, sa chambre d’enfant recouverte de dessins du sol au plafond.
Il arrive en France en 1966. Il y étudie l’architecture à l’Ecole des Beaux Arts de Paris et fréquente assidûment les ateliers d’artistes de Montparnasse.
Devenu cinéaste à partir des années 70, il est auteur de sept longs métrages, réalisés entre 1975 et 2012. On lui doit, entre autres Une Baleine qui avait mal aux dents avec Bernadette Lafond et Francis Blanche, Extérieur, Nuit, film culte avec Christine Boisson, André Dussollier et Gérard Lanvin, récompensé à Cannes et Locarno, Polar, avec Jean François Balmer.
Jacques Bral ne cessera pourtant jamais de peindre, comme en témoignent les centaines de toiles et de dessins qu’il laisse derrière lui. À l’occasion de sa rétrospective au Salon d’Automne de 2014, Salon alors présidé par son ami Noël Coret, celui-ci écrira : « À ce jour non divulguée, l'oeuvre s'avère d'une intensité expressive hors du commun. Dans le silence de l'atelier, toile après toile, Jacques Bral met en scène un univers onirique hautement poétique où il explore sans retenu les voies labyrinthiques d'un rêve éveillé que l'on pourrait intituler « Intérieur luit »... Plus qu'une simple découverte : un choc ! »
Jacques Bral a consacré les dernières années de sa vie à un projet de sculptures monumentales, exécutées en bronze d’après ses tableaux. La première série de ces sculptures, qui mesurent jusqu’à deux mètres de haut, a été achevée, quelques semaines à peine avant son décès.
C’est sa toute première création, Le Portrait, format « miniature » qui est exposée aujourd’hui devant vous.

Jacques BRAL – COULEURS d'IRAN  26 décembre 2016 – 14 janvier 2017

 

 

 

 

Merci de votre visite !

L'exposition est encore visible jusqu'au 16 janvier dépêchez vous !